Retour à Pokhara

Après le trek nous sommes restés quelques jours à Pokhara. On s’y sentait bien et nous devions réfléchir à la suite du voyage car on a eu un petit retournement de situation … teasing.

L’avantage quand on a du temps c’est qu’on peut se permettre de rencontrer quelqu’un d’un peu inhabituel et de rester un après-midi à discuter avec lui. Ce fut le cas avec Tséring. On se baladait dans la ville et nous sommes entrés dans une des nombreuses boutiques du quartier. C’était une boutique tibétaine et Tséring, un jeune tibétain de 29 ans, tenait la boutique en l’absence de ses parents. Rapidement, il a commencé à nous parler de lui, sa famille, son histoire et sa culture. Tséring vit dans un des camps de réfugiés tibétains du Népal. Il est né au Népal mais n’en a pas la nationalité, il n’a donc pas de passeport et ne peut voyager, sauf en Inde en donnant quelques billets à la frontière. Il n’y avait personne dans la boutique et nous avions du temps. Il nous a raconté l’histoire de son peuple, la vie dans les camps et expliqué la philosophie bouddhiste. A part le plaisir sincère qu’il a à rencontrer des gens et discuter, son objectif à travers ses récits est de sensibiliser à la condition de son peuple. Après la Syrie, le Tibet est le territoire où les droits de l’Homme sont les moins respectés. Nous sommes retournés les jours suivants pour prendre un thé et discuter encore un peu avec lui. C’est une rencontre que nous n’oublierons pas.

Tom et Stering dans sa boutique

Je disais donc que nous avons dû changer nos plans pour la suite du voyage… Pendant le trek nous avons rencontré des gens qui avaient dû partir plus vite que prévu d’Inde. Notamment un Français qui comptait passer 6 mois là bas et qui, au bout d’une semaine, avait pris le premier vol pour le Népal pour s’en aller. Il y a eu des élections en Inde il y a quelques mois et le nouveau président, pour lutter contre la fraude fiscale, a décidé de supprimer du jour au lendemain les billets de grande valeur. Ici tout le monde paie en cash et en supprimant ces billets le pays s’est retrouvé plongé dans une énorme grise de liquidité. Les gens se sont rués dans les distributeurs, qui ont baissés drastiquement le montant maximum possible à retirer chaque jour et par personne. Ainsi, les gens que nous avons rencontrés racontaient qu’ils devaient passer 4 ou 5h à faire la queue devant un distributeur avec le risque qu’il se vide et d’attendre pour rien, pour pouvoir retirer un montant permettant de vivre deux jours environs, en payant les même taxes de retrait que lorsqu’il était possible de retirer 10 fois plus. J’ai confirmé les dires sur des forums et on s’est dit que ce n’était pas la peine de partir dans une galère énorme, surtout que nous n’avions pas encore pris de billets d’avion. Moi je suis déçue, Tom est soulagé …

On a pensé à partir au Japon, en Malaisie, on a pas mal hésité pour l’Indonésie mais la météo n’est pas bonne à cette époque. On a finalement décidé de rallonger notre temps au Népal car nous devions y rester 3 semaines seulement et de rallonger aussi la Thaïlande. On pourra prendre plus de temps pour bien explorer le pays sans courir. On a donc pris nos billets, on s’envole mercredi pour Chiang Mai !! J’ai hâte de retrouver un peu plus de chaleur et moins de poussière.

Tout ceci booké on est repartis pour Kathmandou à la découverte de la ville et sa vallée.

Retour à Kathmandou, trouvez le petit problème

Bonne Année 2017 !!

On a fêté ça avec un couple de français qui sont nos voisins de chambre. Ils nous ont dégoté du fromage importé (!!) et un bon pain. On a acheté une bouteille de vin et quelques bières (non frelatées). C’était bien sympa.

On s’est ballé dans le quartier (on est toujours à Pokara) qui s’est bien animé ces derniers jours : banderoles, stands de nourriture, stands d’alcool, musiques en tout genre, concerts, danses. On a vu un feux d’artifice. C’était surtout sympa de voir et entendre les Népalais crier à l’explosion de chaque pétard. A minuit 15, tout le monde commence à rentrer. On a tenu jusque 1h30 environs et dodo.

 

Trek Tatopani-Muktinath

Une belle aventure de 8 jours ! Le Népal est encore plus roots que la Bolivie finalement mais les Népalais étant bien plus sympathiques, ça compense les galères.

Jour 1 : l’épopée en bus Pokara > Tatopani – 21/12

On a mis 3 jours à savoir où prendre les billets de bus pour le village de départ du trek. Les 15 personnes sollicitées nous ont toutes données une réponse différente. Après un petit circuit en taxi inutile, on a fini par trouver…

Départ à 7h dans un bus local direction Tatopani, à 92 km de Pokara. Le bus est chargé de denrées que ramènent les commerçants des villages, des Népalais prient, ça dort. On est les seuls occidentaux du bus, les autres prennent soit l’avion, soit ils partent en tour organisé. On met 4h pour arriver dans la dernière “grande ville” avant de commencer la piste. Jusque là, rien d’anormal. On fait une pause. On pensait au départ qu’il s’agissait de la pause dèj. Au bout d’une heure trente on commence à trouver le repas un peu long. Au lieu d’une pause dèj il s’agissait en fait d’attendre un autre bus qui arrivera trois heures plus tard (pourquoi ? le nôtre fonctionnait bien – on ne saura jamais). On change donc de bus et on démarre la piste. Le bus tangue un peu ce qui nous permet de voir d’encore plus près les précipices (!). La route a été touchée par le tremblement de terre de 2015 et on passe au dessus de nombreux glissements de terrain. Après 3/4 d’heure on est stoppés par un éboulement. Les machines déblaient la route, on repart… pas .. car le bus ne redémarre plus. On attend de nouveau 30 minutes le temps que le problème soit réparé (à coups de pierres et tourne vis). Après neuf heures trente de “voyage”, nous sommes finalement arrivés !

Jour 2 : Tatopani > Kalopani – 22/12

On part à 9h pour 6 heures de marche. Le temps devient vite nuageux, on ne voit pas les sommets. Il existe une piste qu’emprunte les bus et jeeps permettant de relier Tatopani à Muktinath mais les marcheurs empruntent un sentier piétonnier. Pour ce premier tronçon, le sentier ressemble plus à une piste annexe et nous fait faire un énorme détour. Les sacs sont un peu lourds et l’ambiance maussade. On s’arrête dans un premier village et on visite le temple bouddhiste. On décide de raccourcir ce tronçon en allant plus loin que prévu en prenant un bus à la volée. On tombe encore en panne. On finit par arriver dans le village de Kalopani en milieu d’après-midi. On fait un petit tour, douche, soupe, dodo. Tom n’est pas content, moi j’espère que ça sera mieux plus loin, demain.

Jour 3 : Kalopani > Tukuche – 23/12

On se lève avec le soleil à 6h30. Les nuages sont partis et nous profitons d’une extraordinaire vue sur la chaîne des montagnes de l’Himalaya. On est remotivés pour le trek. On marche 4 heures à travers les forêts de sapins puis nous nous arrêtons dans le très beau village de Tukuche. Un village dont les maisons sont construites en pierre, parfois des balcons en bois. On visite des temples et on slalom entre les vaches et les taureaux qui vivent librement dans les ruelles. A 17h30 la nuit est déjà tombée, il ne reste plus qu’à se poser près d’un feu et bouquiner.

Tukuche

Jour 4 : Tukuche > Marpha > Jomsom – 24/12

On continue notre marche à travers les villages. Le temps est bien dégagé le matin mais il se couvre en début d’après-midi. Nous n’arrivons toujours pas à voir de manière bien nette les sommets. Nous passons à côté d’un temple chaolin, puis par hasard nous entrons dans un camps de réfugiés tibétains. Les villageois nous invitent à entrer dans leur temple bouddhiste. Nous faisons un petit tour dans ce joli village blanc d’une 100aine d’habitants environs et nous repartons. Nous visitons Marpha, encore un très joli village en pierre puis nous poussons jusqu’à Jomsom. Sur le trajet le vent commence souffler de plus en plus fort. Heureusement nous l’avons dans le dos car la poussière soulevée rend l’air presque irrespirable. Jomsom n’est pas un joli village mais il y a un petit aéroport et c’est le point d’arrivé et de départ principal du trek de l’annapurna. C’est ici qu’on passe Noël. Rien dans le village ne nous rappelle l’événement. On se paie deux bières frelatées pour fêter l’événement et un bon plat Népalais.

Temple Bouddhiste

Marpha

Joyeux noël !!

Jour 5 : Jomsom > Kagbeni > Muktinath – 25/12

L’ascension pour Muktinath est assez raide et on prévoyait d’y aller en jeep. Nous n’en trouvons pas ou à des prix trop élevés. On décide d’aller à Kagbéni, un village à mi-chemin, à pied et on verra là bas si on trouve une jeep. Le chemin est infernal. Ici il n’y a plus de sapins mais que des montagnes arides et de la poussière. Le vent est encore plus fort que la veille et on lutte constamment contre des rafales qui nous chahutent de 3 ou 4 mètres. On rate un village que nous avait conseillé Pascal. On ne pouvait même pas ouvrir la carte.

On arrive finalement à Kagbeni. Encore un beau village avec un grand temple qui offre de belles perspectives sur les montagnes. On se renseigne sur les jeep et nous arrivons à monter à Muktinath pour la fin de journée.

Kagbeni

 

Jour 6 : Muktinath – 26/12

Le vent est tombé. Il a définitivement dégagé les nuages. La vue est splendide. On décide de rester ici une journée complète car il y a un sanctuaire à visiter et quelques temples. On peut se balader sans les sacs et en profiter au maximum.

Le soir on se réchauffe près d’un poêle. On passe la première soirée à discuter avec un anglais en trek accompagné de son guide népalais puis le lendemain avec un couple d’américains.

Jour 7 : Muktinath > Gasa > Tatopani – 27/12

On redescend à Jomsom où de là on peut prendre une jeep pour repartir directement vers Pokara. On rencontre des trekkeurs près à partager une voiture. C’est parti pour le retour. Le temps est sublime. Thomas regarde par la fenêtre et découvre des points de vue que nous n’avions pas eu à l’aller car le temps était moins heureux. Il commence à se sentir frustré … il veut descendre. Une discussion démarre dans la voiture, le ton monte un peu. Au milieu de la route Jomsom-Tatopani on débarque de la voiture avec nos sacs. On finira à pied … Cette marche nous permet d’admirer la chaîne de l’Annapurna qu’on n’avait pas bien vu et de défrustrer Tom. On passe par un petit village manqué à l’aller et on rentre à Tatopani.

Un yak

Jour 8 : Tatopani > Pokara – 28/12

Retour en voiture avec un nouveau couple d’américains. C’est plus rapide et plus confo que le bus.

L’aventure se termine. On a bien profité et on recommandera ce trek. Il faut par contre que le temps soit clément, sinon on passe un peu à côté.

Katmandou et Pokhara

C’est parti pour un nouveau continent. Changement d’ambiance. On a atterri à Katmandou il y a 6 jours. A part les sacs qui n’ont pas réussi à suivre le rythme des vols, le voyage s’est bien passé.

Katmandou n’est pas une ville intéressante. Nous n’y sommes restés que le temps de se remettre un peu de tous ces décalages d’heures et de jours et de rencontrer Pascal. Pascal est un cousin de Thomas qui vit depuis 20 ans au Népal. C’était bien sympa. Nous avons mangé avec lui un midi et il nous a concocté un bon petit itinéraire pour ces prochaines semaines.

Pascal nous a conseillé de partir rapidement pour Pokhara, une ville plus paisible que Katmandou pour nous reposer et nous diriger vers le trek. Nous voilà repartis pour des heures de bus à la mode Bolivienne. Pokhara est connu pour son lac et sa vue sur l’annapurna. On est ici depuis 3 jours, le temps de s’organiser pour le trek mais aussi de faire une petite ballade sur le lac et de grimper une colline pour visiter un temps bouddhiste.

A l’aéroport nous avons aussi rencontré deux français, Clélie et Karim qui débarquent complètement à l’improviste. C’est l’histoire d’un couple dont l’un a loupé un exam et l’autre qui avait besoin de faire un break. Ils se sont levés un matin et ont décidé de prendre le premier vol à prix éco. Ils sont partis le soir même pour la Grèce pendant un mois puis en Roumanie, encore pour un mois. De là, ils ont pris un vol pour Dubaï. Ils ont erré là 1 nuit et 1 jour sans dormir et ils ont trouvé un vol pour le Népal… Ils voyagent juste avec un sac à dos chacun et le stricte minimum. Ils n’avaient même pas de manteau en arrivant à Katmandou. C’est amusant pour nous de voir qu’on peut survivre avec si peu, nous qui sommes suréquipés !  Comme ils n’ont aucun plan défini ils sont venus avec nous à notre hôtel de Katmandou puis nous ont suivis à Pokhara. Ils ne vont pas faire le trek mais on les retrouvera probablement à notre retour.

On cherchait à faire un trek qui ressemble plus à une belle ballade qu’à une expédition qui coûte cher et qui épuise (je me souvient encore du Pérou). Pascal nous a indiqué un trek pas cher, facile et magnifique. Que demander de plus ! On peut y aller seul (pas de guide), il y aura des villages sur notre route et des guest houses (pas de tente) et une altitude peu élevée (3500 max). La vue sur l’annapurna est, à priori, toute aussi belle que si tu grimpes à plus de 5 000. Il faut compter 5 jours aller, 5 jours retour environ, plus deux jours de bus. On verra en fonction de notre rythme et de nos envies. On part demain.

Evidemment pas de connexion internet. Peut être même pas d’électricité parfois. On va donc peut être passer noël, voir le jour de l’an, à la bougie avec une soupe de nouilles ! Si on n’est pas de retour, passez de bonnes fêtes et profitez bien du foie gras et du vin blanc !! 🙂

 

Sydney

Disclamer : Ce post sur Sydney n’arrive que maintenant car les derniers jours furent assez denses et parce qu’internet ne fonctionnait plus sur mon ordinateur.

 

Sur la route Rio-Kathmandu nous avions prévu un arrêt de 3 jours à Sydney. L’Australie n’était pas au programme du voyage mais cette escale était une bonne opportunité pour goûter un peu l’Australie.

Il ne va pas être simple de décrir ici nos impressions tant elles ont été … mitigées.

L’accueil déjà a été un peu sec. Après avoir fait tamponner notre passeport par un mec assez peu aimable nous sommes passé par la douane. Là, tout l’avion est passé par une fouille minutieuse des douaniers. Nous avons été questionné sur notre vie comme si on avait rdv au 36 quai des orfèvres et nos sacs ont été totalement vidés puis passés au scanner. Sans rentrer dans des détails inutiles j’ai aussi récolté un avertissement car j’avais “tenté d’importer illégalement” une pomme de l’avion dans mon sac. Autant dire qu’après 20h de vols et ce welcome pack je n’étais pas dans les meilleures conditions pour apprécier le pays.

En 3 jours nous avons pu voir les principaux quartiers de Sydney. Les plages le dimanche, puis le centre ville le lundi et enfin les quartiers victoriens, chinatown et autre quartier branché le mardi.

C’est la première fois que nous avons un choc culturel dans un pays occidental. Sydney est une ville qui n’a que 200 ans et l’influence anglaise y est extrêmement forte. C’est une sorte de paradis créé par des blancs anglosaxons qui ont réussi à construir leur monde idéal.

Tout est beau … Tout. Les gens sont beaux, musclés, bronzés, sportifs et blonds. La mer (pourtant en ville) est d’un bleu translucide et parfaitement propre. La ville est ultra moderne, on n’a pas vu un papier par terre. Il n’y a pas une voiture construite avant 2005 et de moins de 15 000 € qui circule. Il y a des toilettes, douches publiques gratuites tous les 200 mètres parfaitement propres. On a vu des gens donner de la San pellegrino à boire à leur chien. Il y a des barbecues ultra neufs (en france personne n’oserait en avoir un si beau) mis à disposition gratuitement dans les parcs. L’architecture est magnifique quelque soit le quartier, soit dans un style très moderne soit moderne-victorien. Tout est fait avec goût. Les groupes de musique dans la rue ne crient pas trop fort pour ne pas importuner les passants. Les travaux ne font pas de bruit. Il n’y a pas de bouchons. Les pigeons ressemblent à des colombes. On pourrait encore continuer cette description mais je voyez l’esprit.

C’est beau, mais en fait c’est trop. On s’est vraiment cru dans le Truman show ou à Walt Disney. S’en est même un peu angoissant.

La contrepartie de ce monde parfait est que tout est cadré et codifié. Dans chaque lieu public ou privé tout commence par la liste de ce qui est interdit et puis ensuite ce qui est toléré. Tu as le droit de profiter de la vie mais uniquement si tu restes gentiment dans le périmètre qu’on a bien voulu t’accorder. Et finalement ça se ressent. Les gens sourient mais ne rient pas. Les seuls gens qu’on a vu courir ou rire un peu fort étaient des étrangers. Les gens sont beaux mais se ressemblent tous et se regardent les uns les autres. Tout est calme et si tu oses faire quelque chose qui sort du code de bonne conduite on te regarde comme un aliéné. On s’est demandé ce qui était vraiment naturel dans tout ça.

Il y a beaucoup de français à Sydney. Ils sont encore plus caricaturaux que les Australiens eux-mêmes mais je comprends qu’à 20 ans ce soit excitant d’y vivre. Il est facile de trouver un boulot, il y a la plage, le surf, les soirées trendy dans les villas, les gens qui donnent l’impression d’être cool. Tout ce beau monde nous a apparu assez factice finalement. Un très beau décors avec un goût un peu amer.

On en est ressorti en se disant que la vie doit être géniale si tu nais Australien – dans une famille blanche et riche – et que tu as été bercé toute ta vie dans cet environnement mais vu de l’extérieur ça ne donne vraiment pas envie (en tout cas en ce qui nous concerne).

Je ne sais pas si je reviendrai dans ce pays, la nature y est magnifique et ça donne envie de visiter d’autres endroits plus naturels. On est surtout bien contents d’en être repartis assez vite pour retrouver un environnement bien moins confortable mais aussi bien plus « humain ».

Mer bleu azur et piscine (gratuite)

L’opéra de Sydney

L’aquarium de Sydney

Armação dos Búzios

Cela fait 6 jours que nous sommes à Buzios. On a fait le choix de se poser dans une ville tranquille pour se refaire avant le départ pour la deuxième partie du voyage. On repart demain pour Rio passer une dernière journée puis décollage à 7h du mat vendredi pour commencer le voyage marathon. On lit, on ballade, on se baigne quand il fait beau. Buzios est une ville balnéaire assez chic qui abrite de belles plages et qui a gardé un style authentique. Pas de barres d’immeubles ou de gros yatchs mais des maisons basses qui préservent la vue et des petits voiliers. La ville est aussi connue pour avoir été un refuge pour Brigitte Bardot dans les années 60′.

Valérie et Brigitte

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Rio de Janeiro – part 2

Le temps étant assez capricieux en ce moment on a profité d’une fenêtre de soleil pour aller visiter l’emblématique Corcovado.

Pour la minute culture le Cristo Redendor de Corcovado mesure 30 mètres de haut et pèse 700 tonnes. Il a été inauguré en 1931. Son sculpteur, Paul Landowski, est un français qui l’a façonné dans son studio de Boulogne Billancourt et qui n’a jamais visité le Brésil.

Le Corcovado s’élève à 710 mètres d’altitude, c’est pourquoi il fallait attendre un jour dégagé pour pouvoir profiter du point de vue. On accède au sommet via un petit train sympa qui traverse une forêt tropicale.

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Mea culpa, c’est assez compliqué de prendre des photos correctes car, pour ce faire, il faudrait prendre un hélico pour avoir la fameuse vue plongeante sur la statue et la ville, et/ou privatiser l’accès du site pour pouvoir être seul. Ne bénéficiant d’aucun de ces privilèges c’est tout ce que nous avons en stock.

Nous abandonnons le projet de visite de Salvador les billets étant trop chers et la galère précédente nous ayant un peu refroidis. On a préféré aller à Buzios, une ville en bord de mer à 3h de route. On reste ici jusqu’à lundi minimum pour bien se reposer et être d’attaque pour la prochaine étape !

Rio de Janeiro – part 1

Il y a des lieux mythiques comme ça dont on rêve quand on organise son voyage. Des lieux qui évoquent des sons, des images, des couleurs, une ambiance. Rio en est un très bel exemple ! C’est une étape forte du voyage et on était super excités d’y arriver.

C’est la fin de l’amérique du sud et on est un peu fatigués de courir.. on se laisse un peu porter par les événements et ils nous le rendent bien!

Au départ d’Ila Grande nous avons projeté de partir directement en avion à Salvador de Bahia puis ensuite découvrir Rio. Une galère de billet (ne jamais acheter ses billets via lastminute la veille d’un vol) nous a empêché de décoller. Comme jusqu’au décollage nous ne savions toujours pas si nous étions sur la liste nous avons dû quand même aller à l’aéroport de Rio. L’avion est partis sans nous et il était 18h. Nous avons dû trouver un hôtel sur Rio en urgence. J’avais en tête de loger du côté d’Ipanema car je voulais être pour quelques jours “The girl from Ipanema” (pensée pour ma grand mère) mais c’est le quartier le plus cher. Je trouve un hostel pas trop cher dans le quartier sur internet, il est indiqué qu’il est situé dans une favela pacifiée proche du métro. Les commentaires sont bons, les photos sont sympas, let’s go !

Vis ma vie dans la favela

On prend un bus qui nous dépose près de la plage et de là on doit prendre un taxi. On s’approche d’une zone de taxis, le chauffeur prend les valises et je lui montre l’adresse. Le mec me regarde avec des yeux ronds “Favela Cantagalo … FAVELA CANTAGALO ?!!! Es una faVELAAA !!” Là tous les taxis s’amènent autour de nous, on nous explique que personne ne va aller là bas car c’est dangereux et ils simulent des tirs. On nous propose de nous déposer à l’ascenseur qui monte dans la favela et continuer à pied. On nous débarque devant l’ascenseur et nous voilà partis pour une ascension dans une favela de Rio de nuit .. Je pensais que l’hôtel était au tout début de la favela car proche du métro, mais elle était en fait tout au bout, tout en haut. On se retrouve dans un labyrinthe de ruelles sombres avec quand même des gens qui ne semblaient pas agressifs et enclins à nous aider, on demande notre chemin et on grimpe des escaliers le plus vite possible avec nos 20 kg sur le dos et sous 28 °. On se fait emmener par plusieurs personnes qui nous indiquent toujours un nouvel escalier à grimper puis au bout de 20 minutes on arrive enfin à l’hôtel – trempés, éreintés et un peu stressés. Thomas était furieux et disant que c’était n’importe quoi, il n’avait pas tort.

Une fois arrivés la vue en hauteur était magnifique et l’hôtel plutôt sympa. On est restés deux nuits, histoire de se reposer la journée et on est repartis. Finalement c’était une expérience, on a vu la vie quotidienne dans une favela avec ses enfants qui jouent, ses petites échoppes, ses gens sympathiques, ses mecs qui se baladent dans la rue avec une arme ou ceux qui se passent de l’argent de main en main sans s’arrêter ni se dire bonjour, bon …

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Copacabana et pain de sucre

On a trouvé une chambre dans Copacabana. C’est toujours un peu fou quand on marche le long de la plage de se dire qu’on y est ! On a aussi visité le pain de sucre qui offre un beau point de vue sur la ville.

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Maracana

Tom espérait pouvoir voir un match de foot en Argentine ou au Brésil. Il se renseigne sur le programme des jours à venir et on nous dit que l’avant dernière journée de championnat Brésilien se joue ce dimanche. On commence à investiguer pour savoir comment acheter des billets dans le centre, on arrive dans une boutique de supporter des Flamengo (une équipe de Rio) et là le gérant nous dit qu’il part dans 10 minutes avec des touristes pour voir la dernière journée de Championnat D2 Vasco contre CEARA. Le billet inclut l’entrée, le transport et un guide. On réfléchis 3 minutes et nous voilà partis pour le Maracana. Le stade était quasi plein et l’ambiance ultra chaude. La quasi totalité du stade était pour Vasco. Le déroulement du match a bien fait monter la pression. Grosse tension en première partie car Vasco se prent un but. Tout le monde hurle, pleure ou tape sur son siège. Puis libération en deuxième partie avec deux buts d’affilés et là hurlements, chants, embrassades, alegria générale, pétards, samba, ola. On ne s’est pas assis une seule fois sur notre siège. C’était cool.

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On ne sait pas ce qu’on va faire des jours à venir. Si on retente d’aller à Salvador ou pas. We will see. D’autres aventures nous attendent.

Ilha Grande

Nous sommes arrivés sur l’île sous un torrent de pluie. L’électricité ne fonctionnait plus on a donc passé notre première soirée à la lueur de la bougie (romantique !.. ou pas). Le lendemain matin le temps ne s’était pas amélioré et cette météo commençait à nous taper un peu sur les nerfs ! C’est assez frustrant de se savoir sur une île paradisiaque sans pouvoir sortir.

Finalement, le temps s’est levé et la visite a pu commencer. On est restés ici 4 jours avec au programme deux randos en direction d’une cascade puis d’une plage et une journée de bateau à explorer la faune marine. Enfin on peut profiter des plages !! 🙂

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Sortie en bateau avec un couple de français, Nicolas et Marine

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Petite caipi pour fêter ça.

Coucou les poissons

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Paraty

Malgré ce mauvais temps nous avons continué notre programme. La prochaine destination fut Paraty. Nous ne sommes restés qu’une journée mais grâce à elle on a enfin pu sentir l’âme du Brésil. Plages de sable blanc, mer bleue, petite musique Brésilienne… Buena ondas en somme.

Musique brésilienne en offrande à la mer

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Une rencontre avec un brésilien en harmonie avec la nature

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