Feliz cumpleaño y Tango

Pour mon anniversaire l’occasion était belle d’aller voir un spectacle de Tango à Buenos Aires. On avait fait la milonga la veille mais j’avais envie de voir de “vrais” danseurs. On est donc partis dimanche soir dans un cabaret spectacle. C’est évidemment touristique mais le niveau était très bon, ou en tout cas largement suffisant pour notre expertise en la matière. Il y avait un orchestre, 3 couples de danseurs et deux chanteurs. C’était intense et caliente.

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Photo volée (car elles étaient interdites)

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Route vers Buenos aires et premiers jours

Après 26h de transport, dont 3h d’attente à la frontière et 3h à Mendoza pour changer de bus, on est passés côté Argentin. Les bus a beau être confo et la route tranquille on a du mal à se remettre de ce genre de voyage ! On a traversé la cordillère des Andes et c’était vraiment beau. La frontière entre le chili et l’argentine se trouve pile au sommet d’une des montagnes, je ne connais pas l’altitude mais il y avait des neiges éternelle. Ambiance station de ski.

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Et puis on est redescendus et on a découvert les vignes des environs de Mendoza.

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On pensait pouvoir profiter des 3h à Mendoza pour visiter en express la ville mais nous nous sommes heurtés à un problème logistique qui va nous suivre en Argentine : retirer du cash ! Il nous fallait prendre quelques pesos Argentin et on a commencé à tester les banques du pays. Le problème est qu’on ne peut retirer que 150 euros pas jour (soit de quoi vivre 2 jours à deux) et on est taxés de 7 euros par retrait (+ les frais de retrait en France). Autant dire que ça ne fait pas vraiment plaisir. On a testé 8 banques mais toutes fonctionnent sur le même procédé. On a donc dû céder, retirer le cash et repartir à la gare pour prendre le bus. La souci en plus c’est que très peu de commerçants prennent la CB, donc il faut pouvoir payer en monnaie sonnante. En arrivant à Buenos Aires on a passé encore du temps à chercher des plans B pour contourner l’arnaque. Bon, c’est comme ça mais ça gâche un peu la fête.

On est arrivés vendredi matin à Buenos Aires. Charles, un copain de Tom qui s’est installé ici il y a un mois avec sa copine Argentine, nous a accueilli chez lui ! C’est top car on peut passer du temps avec lui et vivre dans un appart. En plus nous sommes dans le quartier “Palermo Hollywood”, un quartier branché et vivant de la ville. Pleins de restos et de bars animés.

Depuis on s’est pas mal reposé et on a commencé à visiter un peu la ville. A première vue c’est une ville qui ressemble beaucoup à une ville européenne avec un mélange de plusieurs styles architecturaux. On a croisé des bâtiments de style Haussmannien ou des rues qui nous rappellent Madrid. L’ambiance aussi nous rappelle une capitale européenne : ça va vite, il y a du monde partout, c’est vivant, il y a des animations culturelles, il faut faire la queue pour entrer ou réserver pour visiter …

Dès le premier soir on est partis tester la viande grillée Argentine et son vin local. C’est bon, mais (au risque d’être rabat joie) ça manque un peu de vert.

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Charles, Franca et Tom

On a aussi visité le quartier de la Boca. Mythique pour les amateurs de foot.

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Et enfin, on a passé une soirée dans une milonga. Une salle de danse où les gens prennent des cours de tango. Nous on était là pour les regarder, en espérant qu’il y ait du niveau, et commenter évidemment. Bon, le niveau n’était pas hyper haut et on a plutôt vu des gens réaliser des mouvements saccadés et peu coordonnés, mais à leur décharge cette danse technique est très difficile.

On reste ici encore quelques jours, affaire à suivre..

 

 

 

 

Valparaíso

Prononcer Valpara-i-so. Je m’étais imaginé une ville coloniale, un peu vieillotte et endormie au bord de la mer. Et bien, rien à voir. Valparaiso est vraiment unique en son genre. Ville arty, bohème, poétique, étonnante, croulante parfois, la balade dans les ruelles graffées et colorées est vraiment excitante. Le côté underground et griffitis nous rappelle un peu Bogota mais en plus il y a la mer, le soleil et c’est un peu plus tranquille (bien qu’on ne se baladerait pas partout la nuit non plus). Elle semble avoir été abandonnée aux mains d’artistes qui ont décidé de faire de Valapraiso un musée graphique à ciel ouvert.

Ceci n’est valable que pour les quartiers historiques sur les hauteurs de la ville. Le centre-ville près de la mer, quand à lui, n’a vraiment rien d’intéressant et est même un peu craignos.

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Ah oui … ça faisait quelques temps que Thomas râlait sur son sort, ou plutôt son choix initial de partir sans console de jeux. Nous sommes passés dans une boutique, pour voir …

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La tentation était trop forte, on est repartis avec une PS Vita. Tant pis pour le livre qu’il devait écrire.. 😉

On est partis une journée à Quintay. C’est un petit village de pêcheurs à 45 minutes de Valparaiso. Journée bien reposante et tranquille à balader dans une forêt de pins et se poser sur la plage.

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Dernier jour au Chili. On vraiment bien aimé ce pays et les chiliens. On reviendra pour pouvoir faire le sud de Santiago !

Demain on part pour 24h de bus, direction Buenos Aires !

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L’île de Paques

Rapa nui, c’est son nom en langue … rapanui. Située à 3 760 km du chili et 4 100 de Tahiti c’est l’île la plus isolée du monde. Elle est longue de 23km sur 12 de large et compte environ 6000 habitants à l’année. Il nous a fallu 6h d’avion pour arriver à destination et on a 2h de décalage horaire avec Santiago.

La visite de l’île se mérite mais ça en vaut la peine. Une fois arrivés sur les sites moaï on est vraiment impressionnés par ces monstres de pierre, envahis par la légende qui les entoure. On se sent privilégiés d’être là, dans un lieu vraiment unique au monde. L’île aussi est plutôt belle, formée par plusieurs volcans on peut les grimper pour avoir une vue à 360° sur l’île et sur l’immensité de la mer (on voit la courbure de la terre à l’horizon). Le bord de mer ressemble parfois à l’Irlande, au risque de surprendre, car certains endroits sont très verts. D’autres plus arides rappellent plus l’île déserte qu’on peut s’imaginer avant d’atterrir. Il n’y a qu’une seule plage mais qui, avec ses cocotiers et son sable blanc, est vraiment paradisiaque.

Pour ce qui des Pascuans et de l’ambiance, on est en Polynésie. Beaucoup parlent un peu le français, de part la proximité avec Tahiti et comme souvent dans ce genre de situation, ils militent pour leur indépendance. Ils acceptent d’être liés au Chili mais ils ne s’y retrouvent aucun point commun.

On est restés 4 jours sur l’île, ce qui est suffisant pour visiter les sites moaï. On a opté pour une solution rapide, pas cher et qui offre son indépendance pour visiter l’île : le scooter ! C’est vraiment le bon plan pour être tranquille, sauf quand il pleut, ce qui fut notre cas une journée. Et quand la pluie tombe, même avec un k-way tu es trempé de la tête aux pieds !

Nous n’avons pas pris de guide car en réalité, ils ne savent pas grand chose de l’histoire de ce peuple.. Beaucoup de suppositions et de mythes car les dépositaires des traditions ont été déportés par des marchands d’esclaves péruviens à la fin du 19ème siècle. En quelques mots, la théorie la plus répandue évoque un peuple polynésien des îles marquises venu coloniser l’île vers l’an 500. Ils seraient arrivés en bateau avec famille et animaux, dans le style “arche de noé”. Il y a eu deux époques : celle des moaï jusqu’en 1680 qui comptaient une petite dizaine de tribus qui se partageaient l’île et vivaient sous le règne d’un roi. Les rôles sociaux étaient définis et un lien de féodalité existait entre le peuple et le roi. La deuxième phase, entre 1680 et 1864, marque la fin du culte des moaï (statues protectrices de la tribu) et leur renversement probablement dû à des guerres entre clans. Le culte de l’homme-oiseau a remplacé celui des moaï (ceux que ça intéresse peuvent googliser). De l’esclavagisme au sein même de l’île, une surpopulation croissante et des vagues de sécheresse ont généré des guerres au sein de l’île. Ainsi traditionnellement les vainqueurs renversaient les moaï de leurs adversaires, c’est pourquoi la quasi totalité des statues ont été découvertes face contre terre. En 1722, l’île est “découverte” par un hollandais et commence alors l’époque, pas très heureuse – c’est le moins que l’on puisse dire pour eux – de la colonisation.

Vous êtes encore là ? Alors, photos !

J’ai toujours rêvé d’être accueillie à l’aéroport avec un collier de fleur 

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On the road baby!

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A l’origine, les moaï avaient des yeux en corail blanc, siège du “mana” la puissance spirituelle. Les yeux étaient arrachés par les ennemies lorsqu’ils basculaient à terre une statue.

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Il y a plus de 800 moaï sur l’île, le plus grand dressé mesure 9m et pèse 70 tonnes

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La carrière des moaï, sculptés en tuf volcanique

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L’unique plage de sable de l’île

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Le volcan Ranau Kau et son magnifique cratère

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Nous sommes ensuite rentrés à Santiago et repartis dans la foulée pour Valparaiso. Notre dernière visite avant l’Argentine.

 

Pichilemu

Benjamin avait prévu de partir en wk à Pichilemu voir un ami à lui qui travail comme volontaire dans un hostel. C’est à 3h de bus de Santiago. On a profité de l’occasion pour se faire nous aussi un petit wk à la mer avec lui. Pichilemu c’est LE spot de surf réputé du Chili. Ambiance californie, surf, chill, vin chilien et pisco. On a profité de la plage, de la mer et on a surtout passé une bien belle soirée arrosée avec des chiliens très “buenas ondas”.

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Plus beau que David Hasseloff !

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Océan, je t’ai conquis et tu me remercies” Thomas V. Très inspiré par la mer visiblement.

Nos très bons partenaires de soirée chiliens

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Dimanche en mode “on se renvoie la balle sur une rampe de skate”

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Benjamin et Thomas

On est repartis dès le dimanche aprem pour assurer notre vol du lundi matin vers l’île de Pâques !

 

Santiago zoo

Nouveau rattrapage du blog …

Le dernier jour à Santiago nous avons visité le zoo. C’est un zoo situé en plein cœur de la ville. Comme souvent dans ce genre d’endroits j’ai trouvé que les animaux n’avaient pas beaucoup d’espace pour s’exprimer mais si on oublie son côté Brigitte Bardot c’était un zoo plutôt sympa. On voit les animaux d’assez près et des spécimens assez balèzes.

“Un zébu-zèbre multicolore” (désolés…)

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Une girafe (plus facile celui-là)

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Le chameau le plus funky de la terre

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Santiago du Chili

Grâce à Benjamin, un copain rencontré lors du trek de Huaraz et qui habite ici, nous logeons dans une superbe maison pour un coût raisonnable. Jardin, hamac, jacuzzi, baignoire, et tout l’équipement qu’il faut. C’est mieux qu’à la maison ! Le temps ici est plutôt agréable et ça nous fait plaisir de balader en ville, comme quoi on est quand même de vrais citadins.

Et bon lundi !

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Le palais présidentiel

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Les joies des capitales – comme un air de ligne 13

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On a fait une réunion de crise hier. Si on déduit le voyage imminent à l’île de Pâques il nous reste 2 mois pour faire la Patagonie – l’Argentine et le Brésil (et en bonus l’Uruguay éventuellement). C’est techniquement infaisable à moins de payer des billets d’avions hors de prix… On avait déjà un planning très ambitieux à la base et on a pris plus de temps que prévu au Pérou-Bolivie. Tom veut prendre le temps de visiter tranquillement le Brésil et c’est inutile de courir pour prendre 3 photos et repartir en urgence.

On a donc pris la décision de zapper la Patagonie ! (oui c’est moche). On reviendra… En plus la saison n’est pas encore idéale pour descendre en ce moment, il fait très froid.

On est à la même hauteur que Buenos Aires, on va donc partir directement en Argentine avec l’île de pâques et Valparaiso. Même quand on a 10 mois de voyage on doit faire des sacrifices …

San Pedro de Atacama

Première étape du Chili. La ville (ou plutôt l’oasis dans le désert) est située à 40 minutes en bus de la frontière de la Bolivie et on a l’impression de changer de monde ! On savait que le Chili était plus occidentalisé mais le rapport distance entre les deux pays/développement est assez étonnant. Le coût de la vie est aussi bien plus cher mais si l’on compare la qualité offerte on s’y retrouve avec la Bolivie. J’avoue que ça nous fait du bien de retrouver des standards proches de chez nous…

On est resté 4 jours pour se remettre un peu du circuit Uyuni et découvrir le coin. On n’a pas fait de tour car c’est sensiblement la même chose que Uyuni avec des prix 4 fois plus élevés. On a loué des vélos et fait quelques “ballades” (je mets des guillemets car c’était assez douloureux pour le dos, les genoux et le fessier).

Une bonne transition avant d’arriver à Santiago.

Visite de la quebrada del diablo, un canyon assez tortueux

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La valle de la luna

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La valle de la muerte (qui s’appelait en réalité la valle de Marte – de Mars – et qui s’est transformé avec le temps)

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(contrairement à ce qu’on pourrait croire .. j’ai aussi pédalé!)

Coucher de soleil sur la valle de la muerte

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Le ciel de San Pedro est réputé pour être le plus pur du monde (air sec, altitude, aucune pollution visuelle) et de nombreux observatoires y sont installés pour étudier les étoiles. On est allé chez un astronome français installé à Atacama qui nous a fait une visite du ciel et nous a permis d’observer différentes constellations, planètes, satellites et nébuleuses grâce à ses télescopes. On a pas bien tout compris mais c’était sympa.

On est ensuite parti pour Santiago. On a trouvé des vols pas cher qui nous ont permis d’éviter les 23h de voyage pour arriver à destination.

Le Salar d’Uyuni et le Sud Lipez

Dernière étape, et pas des moindres, avant de quitter la Bolivie, le Salar d’Uyuni.

A 3650 mètres d’altitude s’étend le Salar, immense désert de sel de 12 500 km² et sur 40 mètres d’épaisseur, le plus grand du monde. Le routard dit que la ligne est si droite qu’elle laisse apercevoir la courbe de notre planète.

Le tour ne peut se faire qu’avec une agence (au risque sinon de se perdre!). On était donc dans un groupe de 6 personnes avec un couple d’espagnol, un couple de Brésilien et le conducteur/guide. Le circuit dure 3 jours et il se mérite ! 3 jours à voyager sur piste entre 3600 et 5000 mètres avec un soleil écrasant ou un vent glacial et 2 nuits dans des conditions assez rustiques (les nuits sont fraîches à 4100m et pas de douches). Mais au-delà de ça c’était un voyage magique. A chaque arrêt j’ai découvert un décor qui ne ressemble en rien à ce que j’ai déjà pu voir dans ma vie. Des perspectives, des couleurs, des matières incroyables. C’est vraiment inoubliable. Le groupe aussi était assez sympa ainsi que notre chauffeur qui nous a offert un petit concert de charengo le premier soir.

Le premier jour nous avons traversé le Salar et baladé sur un petit îlot de cactus perdu au milieu du désert.

Le Salar

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Les photos en perspective

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L’îlot des cactus en plein désert de sel 

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Coucher de soleil dans le désert

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L’hôtel de sel dans lequel on a dormi le premier soir

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Le deuxième jour on quitte le Salar pour découvrir le Sud Lipez : des lagunes, des déserts, des flamants roses, des concrétions, des montagnes colorées, un volcan, des geysers…

La ligne de chemin de fer qui emporte les minérais des mines Boliviennes vers le Chili

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La laguna colorada. Ce sont les algues qui donnent ces nuances marrons/rouges et qui n’apparaissent qu’en milieu de journée, en fonction de la position du soleil.

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Les flamants roses

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Les montanas coloradas. Ce sont des montagnes chargées de minérais (bronze, argent..) et qui donnent ces dégradés de couleurs.

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Les geysers à 5000m d’altitude et 300°

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Le troisième jour nous approchons de la frontière Chilienne. C’est ici que nous avons quitté le groupe qui est remonté à Uyuni. Nous, nous sommes partis pour San Perdo de Atacama à 40 minutes de la frontière.

Au revoir la Bolivie, c’était beau mais on n’est pas mécontents de passer dans un nouveau pays. Le Chili est un pays beaucoup plus occidentalisé, ça va nous reposer un peu !

Sucre et Potosi

On s’est arrêtés quelques jours à Sucre. La ville est agréable et propre mais il n’y a pas beaucoup de choses à voir. On redescend sous la barre ds 3000m et il fait plutôt beau. Je n’ai pas vu grand chose de Sucre car j’ai fais une belle indigestion. Le trajet de nuit et surement une “Saltenas” pas très réglo ont a eu raison de moi. On devait rester 3 jours, on sera resté 2 jours de plus pour que je puisse me retaper pour profiter ensuite du Salar (et après coup, heureusement qu’on a attendu un peu!).

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Une place qui surplombe la ville de Sucre

Une fois à peu près en état de supporter un trajet de bus Bolivien, nous sommes partis pour Potosi. Ville étape avant d’aller à Uyuni. A 4100 mètres d’altitude, Potosi est la ville de plus de 100 000 habitants la plus haute du monde. La ville minière est située au pied du Cerro Rico, une montagne de minérai d’argent exploitée depuis le 16ème siècle et encore en activité. On peut visiter la mine mais ça ne nous branchait pas trop de descendre dans un trou noir et exigu pour regarder le malheur du monde travailler dans des conditions dignes du 19ème siècle (“après, chacun fait ce qu’il veut..”).

Le lendemain matin nous avons visité un beau couvent qui offrait une vue à 360° sur la ville puis nous avons filé à Uyuni.

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La place centrale de Potosi

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Le Cerro Rico