Après nos 10 jours passés en famille nous sommes partis le vendredi pour le parc Torotoro. Le parc est situé à 140 km de Cochabamba (détail important pour la suite de l’histoire). Il y a un bus qui part le soir à 18h mais on nous avait indiqué que des mini vans partent aussi toute la journée dès qu’ils sont pleins. On part donc vers 15h de la maison et on se rend en taxi sur la rue où l’on doit trouver ces vans. On trouve une agence de transport. Malheureusement ils nous informent que le dernier van vient tout juste de partir (…) et qu’il ne reste plus que le bus de 17h30. Le trajet doit durer 4h, on devrait donc arriver vers 21h30. Thomas remonte la rue pour trouver une autre agence, rien. Moi je demande à la dame qui tient le guichet et qui me répond que les autres agences sont loin et qu’elles ne fonctionnent que le samedi et dimanche. On prend donc notre mal en patience dans un internet center pendant 2h30. A 17h30 on revient. On découvre un bus très local, qu’un mécano est en train de rafistoler avec une fourchette et trois bouts de ficelle et les passagers eux aussi locaux avec leurs sacs de sable ou leurs poulets. On patiente … 18h … rien ne se passe. Et là on s’aperçoit qu’une autre agence avec des vans était située à 10 mètres juste en face de nous !! On ne l’avait pas vu et évidemment ils s’étaient bien gardés de nous le dire. On patiente assez énervés … 18h30 … on voit les vans partir … 19h00 !… on est partis à 19h30. La route est en fait une piste caillouteuse et on se trimbale à gauche à droite. 2h plus tard, le bus s’arrête, il y a eu un accident avec un camion. Les vans arrivent à se faufiler.. nous non. Le conducteur, au lieu de demander au camion d’en face de bouger un peu pour qu’on puisse passer, préfère attendre… Alors on attend. On est arrivés à 1h30 du mat’.
Voilà un exemple assez classique de l’organisation Bolivienne et de l’honnêteté d’une bonne majorité. Heureusement on avait réservé un hôtel et on a pu réveiller le gérant.
On ne regrette par la galère pour y aller (et en repartir aussi d’ailleurs) car c’était vraiment magnifique. Le lendemain matin nous sommes partis pour une marche de 7h dans le parc. Direction le canyon où l’on peut découvrir des traces de multiples dinosaures. La terre assez molle avait pris les empreintes de dinosaures lors de leur passage et avec l’érosion du sol les traces réapparaissent. On a descendu le canyon (300m) jusqu’à une belle cascade puis on est remontés, enfin on a quasiment escaladé, jusqu’à l’altiplano.
Escalade avec notre guide Pablo
Fin de la rando sur l’altiplano
Le lendemain nous sommes partis visiter la Ciudad de Itas. Un labyrinthe de cavités creusés par les vagues à l’époque où ces falaises étaient en bord de mer. C’était assez vertigineux.
Ensuite nous avons visité une grotte. Le Routard prévenait qu’il ne fallait pas être claustrophobe mais on n’avait pas compris qu’il s’agissait quasiment de spéléologie ! 2h à crapahuter sur des roches glissantes, se tenir à des cordes pour ne pas tomber dans les précipices ou ramper dans des tuyaux.. Sympa mais on était tous contents de sortir aussi.
Contente vite fait ..
Depuis on est arrivés à Sucre. Encore un trajet de nuit assez difficile sur des pistes et dans un bus pas très quali. L’estomac n’apprécie pas. Sucre est une ville assez bourgeoise (quoi?! de l’asphalte sur les routes !? quoi?! un resto avec de la déco et du papier dans les toilettes ?!) et avec un climat assez agréable. On reste ici 2 ou 3 jours et on part pour Uyuni.
Marion
Oh puteh la spéléo !!! Impressionnant !! C’est autre chose que le petit gouffre qu’on avait fait avec mon oncle Hervé tu te rappelles Valou??
Olala mais c’est trop beau dis donc ! J’aurais eu le vertige grave !
T’as des photos des traces du diplodocus ??? Ca doit être impressionnant !
La vache le trajet en bus, faut savoir prendre son mal en patience ! Difficile pour des parisiens comme nous ! Quand vous rentrerez le changement de rythme vous fera drôle ahah!
Gros kiss !
Les cavvalos
Je vous imagine bien enerves apres avoir ete pris pour des truffes! Ah les laowei 🙂
Paysages epoustouflants… Ancrage positif dans votre memoire!
Thérèse
Quelle galère pour arriver et repartir, mais ça valait le coup sur la piste des mammouths !